Résumé

Une jeune femme s’éveille dans un lieu inconnu et sans aucun souvenir de qui elle est. Elle rencontre vite Guertelle qui lui explique que depuis la Catastrophe, le monde n’est plus le même, mais qu’elle ne s’en souvient pas car elle a fait une chute.  Une chose est sûre pour la jeune femme qui se choisit le nom de Sagreda, ses capacités cognitives fonctionnent parfaitement et le récit servi par Guertelle lui apparait erroné et illogique… Plus elle étudie son environnement et plus un malaise grandit en elle ;  ce monde n’est pas ce qu’il semble être et elle non plus.

Avis

Il s'agit du premier roman que je lis de cet auteur dont la réputation dans le domaine de la science-fiction n’est plus à faire. Ce livre est une pépite dans son concept, il est composé de trois récits distincts (Figurants virtuels, Triadique, Instanciations) mais entièrement reliés par l’arc narratif de l'héroïne, Sagreda.

Le roman propose un rythme lent qui favorise la réflexion et la curiosité. Les personnages peu nombreux sont plus ou moins développés, le centre de cette histoire est Sagreda et sa quête. Quelle quête ? je ne peux le dire sans gâcher tout le plaisir. Des trois récits, j’ai préféré Tridadique où il y a avait davantage d’action et moins de considérations mathématiques. Même si j’ai trouvé cette lecture passionnante pour les réflexions qu’elle offre sur la vie numérique et la nature des univers créés de toute pièce par les humains pour leur divertissement, j’ai aussi ressenti pas mal de frustration à certains passages où l’auteur se lance dans des explications mathématiques (il est diplômé dans ce domaine). Ces éléments Hard SF me sont malheureusement passés au-dessus de la tête car je n’ai pas les bases nécessaires pour les comprendre. Ces passages peuvent être assez longs alors il faut s’accrocher jusqu’à ce qu’on revienne aux aventures de Sagreda. Même si j’ai trouvé cette lecture enrichissante je ne peux pas m’empêcher de me dire que je suis passée à côté d’éléments certainement ingénieux parce que je suis une bille en maths !

Conclusion

Je recommande ce roman d’un peu plus de 200 pages aux amoureux de SF et même de Hard SF ou à ceux qui ne sont pas effrayés par les passages complexes que j’ai évoqués. La trame principale du roman vaut à mon sens le coût que l’on s’y attarde, mais il n’est hélas pas accessible à tous et en rebutera certains. 

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