La Mort du temps - Aurélie Wellenstein

3/5/2020
(Post-)Apocalypse
Illustration de couverture : Aurélien Police

Résumé

Le dernier souvenir de Callista lorsqu’elle se réveille à l'hôpital remonte à son projet de fugue avec sa meilleure amie, Emma. Elle se lève, un peu confuse, lorsque les secousses de ce qu’elle croit être un tremblement de terre lui parviennent. Son père, paniqué, l’emmène avec elle pour fuir l’étrange phénomène qui s’abat sur Paris. Trop tard, une explosion d’un genre inédit défigure la ville. Tout se mêle, les matières, les strates de l’espace-temps, les animaux, les humains et les monuments de toutes les époques confondues donnant naissance à des chimères monstrueuses. Dans cette confusion extrême, Callista tente de survivre avec pour seul objectif fuir le “Flash”, une réplique de l’explosion qui grandit et détruit tout sur son passage, et retrouver son amie Emma. Pendant son périple, elle doit échapper aux étranges créatures engendrées par le Flash ainsi qu’aux humains faisant passer leur survie avant tout. Elle est heureusement accompagnée de Roland, un croisé ayant fusionné avec sa monture de manière grotesque, pour affronter cette épreuve. Leur leitmotiv : continuer à marcher, avancer quoi qu’il arrive.

Mon avis

Ce court roman apocalyptique de moins de 300 pages a été une véritable claque ! Le lecteur est immédiatement plongé dans l’action et suit la lutte acharnée de la jeune Callista. Comme le récit est rédigé à la première personne, on connaît la moindre pensée, la moindre émotion du personnage principal si bien qu’on s’identifie rapidement à elle. 

Je l’ai lu d’une traite tellement l’écriture est fluide, efficace et le rythme soutenu ! Le monde touche à sa fin et il serait facile de s’abandonner au désespoir, mais Callista ne se laisse pas abattre, elle fait preuve de courage même si le Flash continue de s’étendre irrémédiablement.

L’ambiance m’a fait penser à La Route de Cormac McCarthy. Il faut avoir conscience que ce n’est pas une lecture “feel good”. Mais alors pas du tout ! Aussi je vous conseille de le lire lorsque vous êtes dans le bon état d’esprit. Personnellement, j'étais complètement investie dans le destin des personnages, aussi tragique soit-il, et suis passée par tout un éventail d’émotions. 

Aurélie Wellenstein a su me convaincre du début à la fin, chose rare. Je lirai avec plaisir d’autres romans de cette autrice.

May

J'ai découvert la littérature de l'imaginaire enfant en lisant des mangas (Full Metal Alchemist, Claymore, Fruit Basket, Naruto, etc.) qui me permettaient de m’évader. Puis une camarade de classe m'a un jour prêté la trilogie du Dernier souffle de Fiona MacIntoch. Ça a été la révélation ! Depuis je suis avide de lectures de l'imaginaire et plus particulièrement de fantasy qui constitue l'essentiel de ma PAL.

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